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La danse traditionnelle

vendredi 22 avril 2011

La danse traditionnelle

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Cahier de musicien, recueilli à Saint-Hilaire-du-Harcouët (50)
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La dauverne
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Avant-deux , par M. Pinot, de Saint-Hilaire-du-Harcouët (50)

La danse, en lien avec la densité de musiciens, tient une place importante en Mortainais. Les avant-deux, forme chorégraphique héritée de la famille des contredanses, se sont perdus dans la première moitié du XXe siècle et n’ont guère survécu que dans la mémoire des anciens musiciens, rencontrés des années 1980 au début des années 2000. Les danses en couple, répandues dès les années 1850, telles que polka, scottish, mazurka et tous leurs dérivés se sont quant à elles très bien maintenues. On trouve même en Mortainais des dérivés de ces danses, comme la polka piquée double, qui ne sont guère connus ailleurs en Normandie (sauf dans l’Avranchin et le Domfrontais, zones qui bordent le Mortainais).

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Aéroplane - joué à l’harmonica par M. Lemmonier, de Notre-Dame-du-Touchet

Parmi les danses très populaires, on ne peut manquer de citer l’aéroplane qui se danse aussi bien en cortège avec une succession de couples ouverts couple qu’en colonne, les danseurs se plaçant les uns derrière les autres. Enfin, la dauverne se révèle mieux connue dans la partie ouest du Mortainais, en limite avec l’Avranchin. Danse à épreuve, elle invite ceux qui s’y adonnent à faire preuve de prouesse en passant successivement une jambe puis l’autre par dessus un bâton ou une bancelle, sur toute la durée du refrain.

Le Mortainais ?

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