Le Mortainais ?
Ce territoire tire son nom de la ville de Mortain qui fut naguère le siège d’un comté de premier plan au sud du duché de Normandie. Celle-ci a conservé jusqu’à notre époque contemporaine un rôle structurant pour le sud du département de la Manche, principalement dans sa fonction administrative, influence qui tend toutefois à décliner avec la perte du statut d’arrondissement en 1926 ou, plus récemment, de services : la dernière juridiction a ainsi fermé ses portes en 2009 avec le départ du tribunal d’instance pour Avranches. Les contours du Mortainais sont quant à eux à apprécier au fil de l’histoire selon le rayonnement fluctuant de sa ville centre. De manière simple, on peut considérer toute la partie sud-est du département de la Manche comme en relevant. Dans l’histoire récente, il a encore été le siège du Pays du Mortainais, organisation à vocations multiples - dont le tourisme -, englobé depuis le début des années 2000 dans le plus large Pays de la Baie du Mont Saint-Michel. Mais l’éloignement des grands axes de communication et une activité économique au développement encore timide (malgré des secteurs de pointe, en matière de numérique notamment) amènent certains cantons ou villes, plus à l’écart du centre historique du Mortainais, à affirmer leur propre centralité (notamment la ville de Saint-Hilaire-du-Harcouët, plus peuplée et commerçante) ou à a tendre vers des rapprochements avec d’autres entités.
- Les cantons du Mortainais
Notre choix pour délimiter la zone géographique de la prospection a donc été de considérer un territoire assez large, dans la partie haute des vallées de la Sée et de la Sélune : sont donc pris en compte ici les cantons de Mortain, Barenton, Le Teilleul, Sourdeval, Juvigny-le-Tertre, Saint-Pois, Brécey, Saint-Hilaire-du-Harcouët et Isigny-le-Buat. Cet ensemble recouvre à peu près ce que fut l’ancien arrondissement de Mortain (le canton de Brécey mis à part).
RSS 2.0
